Sauf contre-indication, oui tout le monde peut se faire poser un implant dentaire, les conditions de base étant d’avoir une bonne hygiène buccale et une densité osseuse suffisante. Voici la liste des contres-indications:
Insuffisance rénale,
Déficience immunitaire,
Maladies tumorales,
Allergies lourdes,
Maladies cardio-vasculaires graves,
Anomalies graves du système de la formation du sang,
Diabète non équilibré,
Hypertension sévère,
Traitements anticancéreux,
Traitements anticoagulants,
Maladie alcoolique,
Maladie psychiatrique,
Terrain immunodéprimé,
Mâchoire encore en croissance,
Grossesse,
Forte addiction aux drogues ou médicaments,
Consommation excessive de tabac ou alcool.
Peut-on se faire poser un implant si on fume?
Le tabac est un facteur qui augmente de façon significative le risque d’échec, car il retarde la cicatrisation osseuse. Il est donc conseillé d’arrêter la cigarette quelques jours avant l’opération, et d’en réduire la consommation à 5 cigarettes par jour durant la période de cicatrisation.
Un diabétique peut-il se faire poser un implant?
Oui. Le diabète ne constitue pas une contre-indication à la pose d’implants s’il est bien soigné et bien équilibré. Il suffira de prévoir une médication appropriée. L’approbation du diabétologue ou médecin traitant sera néanmoins nécessaire (Lampe à photopolymériser).
Est-ce un traitement sûr?
En appliquant des protocoles rigoureux, la pose d’implants fait partie des traitements dentaires les plus sûrs avec un taux de réussite supérieur à 98%.
Peut-il y avoir des rejets?
Non. L’implant étant fabriqué en titane, qui un matériau biocompatible et donc parfaitement accepté par l’os, le rejet par l’organisme est impossible. On parle plutôt d’échec, lorsque la cicatrisation osseuse ne se fait pas correctement après la pose de l’implant. Cela peut être dû à de mauvaises conditions de forage ou à une mauvaise hygiène buccale. Si des bactéries se forment autour de l’implant dentaire, des maladies parodontales peuvent apparaitre et nuire à la stabilité de l’implant. Celui-ci devient mobile et douloureux, il faut alors le retirer et attendre un nouveau délai de 3 à 4 mois avant d’envisager son remplacement (selon la nature de l’échec, cette intervention peut être prise sous garantie). Le taux d’échec reste néanmoins très faible, de l’ordre de 1 à 2% seulement (Compresseur dentaire).